Dernières actualités avec #dette publique


Le Figaro
4 hours ago
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Budget : «L'orientation générale paraît aller dans une bonne direction», salue le gouverneur de la Banque de France
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé ce jeudi 17 juillet que les annonces budgétaires du premier ministre paraissent «aller dans une bonne direction», soulignant qu'«il n'y a pas aujourd'hui de solution facile sans effort» pour redresser les finances publiques. «L'orientation générale paraît aller dans une bonne direction pour maîtriser enfin notre dette publique tout en préservant la croissance par la réduction de l'incertitude budgétaire et certaines pistes de réforme de fond», a déclaré François Villeroy de Galhau lors de la présentation d'un rapport de son institution sur l'épargne réglementée. «Il n'y a pas aujourd'hui de solution facile, sans effort, au problème du déficit français excessif, mais plus notre pays attendrait pour s'y attaquer, plus le traitement serait douloureux», a-t-il indiqué. Publicité Le premier ministre François Bayrou a dévoilé mardi un plan de redressement des finances publiques prévoyant 43,8 milliards d'euros d'économies en 2026 afin de réduire le déficit public de la France à 4,6% du produit intérieur brut (PIB). Ce projet de budget, s'il est adopté au Parlement, passera par une «année blanche» de gel de prestations sociales et des retraites, par le gel des dépenses budgétaires hors Défense et notamment par la suppression de deux jours fériés. Il y a «deux impératifs d'intérêt national», d'après le gouverneur de la Banque de France. «Il faut, pour stabiliser enfin le poids de la dette par rapport au PIB, ramener le déficit à 3% d'ici 2029. Il faut pour cela, par un effort juste et partagé, stabiliser les dépenses publiques totales en volume - elles ne doivent pas augmenter plus que l'inflation», a-t-il dit. «Beaucoup de ce qui a été annoncé mardi devra encore être précisé dans sa répartition, documenté dans ses économies et bien sûr démocratiquement discuté», a-t-il fait valoir.


Le Figaro
4 hours ago
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Budget 2026 : 72% des Français jugent que le plan de Bayrou pour le budget ne répartit pas équitablement les efforts
La seule mesure consensuelle est la création d'une contribution de solidarité pour les hauts revenus. À l'inverse, la suppression de deux jours fériés rencontre une franche opposition. Un accueil glacial dans l'opinion publique. Si 57% des Français pensent que le plan annoncé mardi 15 juillet par François Bayrou est «nécessaire» compte tenu de l'état préoccupant de la dette et des finances publiques, 72% trouvent qu'il ne «répartit pas équitablement les efforts demandés», selon un sondage* Ifop pour LCI publié ce jeudi 17 juillet. Si 43% des Français sondés par l'Ifop considèrent ce plan comme «courageux», 69% pensent qu'il n'est pas «réaliste», et 74% ne le considèrent pas «juste». Par famille politique, le plan est jugé nécessaire par 90% des sympathisants Renaissance, 81% des LR mais aussi 51% des RN, 50% des écologistes et 45% des socialistes. Les Insoumis ne sont en revanche que 27% à le juger ainsi. Mais seuls les sympathisants Renaissance le jugent majoritairement équitable (61%). Publicité La suppression de deux jours fériés est la mesure la plus impopulaire, désapprouvée par 77% des sondés. Seule mesure majoritairement approuvée par les Français selon le sondage : la création d'une contribution de solidarité pour les hauts revenus, qui satisfait 74% des Français. *L'enquête a été menée par l'Ifop auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne le 16 juillet 2025. La marge d'erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.


Le Figaro
6 hours ago
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« Du mousseux tiède, pas du champagne » : quand les économistes étrillent la politique fiscale du gouvernement Bayrou
Réservé aux abonnés Doter la France d'un budget ne s'annonce pas plus facile cette année qu'en 2024. Les inconnues sont nombreuses et si, à date, les entreprises semblent épargnées, rien ne garantit qu'elles ne seront pas de nouveau mises à contribution. Et c'est reparti. Pour la deuxième année de suite, un gouvernement sans majorité tente de donner un budget à la France. Comme la trajectoire des comptes publics est toujours mauvaise, l'heure est vaguement à l'austérité. Le projet d'économies dévoilé ce 15 juillet peut-il rassurer les investisseurs non-résidents qui, basés hors de nos frontières, détiennent près de 55% de la dette publique négociable sur les marchés – soit plus de 80% d'un passif dont le total approche 3.350 milliards d'euros ? À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Un projet «insuffisant» ? À en juger par la réaction de nombre d'analystes financiers, l'affaire n'est pas gagnée. «Malgré les mesures proposées par François Bayrou, le déficit public ressortirait à 5,4% cette année avant 4,6% en 2026 alors que le dernier excédent budgétaire remonte à 1974», sermonne Henry Allen, stratégiste chez Deutsche Bank. Le ton adopté par Vincent Stamer, économiste senior chez Commerzbank, n'est pas plus amène : «Même s'il était appliqué intégralement, ce projet serait insuffisant pour stopper…


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2 days ago
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France: la dette publique revue en légère baisse au premier trimestre
La dette publique de la France a atteint 3.345,4 milliards d'euros à la fin du premier trimestre 2025, représentant 113,9% du produit intérieur brut (PIB), a indiqué l'Insee mardi, corrigeant des chiffres publiés fin juin. Le 26 juin, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) avait fait état d'un endettement légèrement supérieur, de 3.345,8 milliards d'euros et 114% du PIB. «Après des échanges avec Eurostat, le montant des prêts de long terme garantis par l'État a été corrigé» mardi, a-t-il expliqué. Par rapport au quatrième trimestre 2024, quand elle atteignait 113,2% du PIB, la dette publique a augmenté de 40,2 milliards d'euros. Cette correction intervient alors que le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, qui vise un effort budgétaire de 40 milliards d'euros afin de réduire le lourd déficit public de la France, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et 4,6% en 2026. Au premier trimestre 2025, la contribution de l'Etat à la dette publique a augmenté de 36,4 milliards d'euros, à 2.723,4 milliards d'euros, tandis que celle des organismes divers d'administration centrale a reculé de 0,1 milliard, selon l'Insee. La dette des administrations de sécurité sociale a également augmenté(+3,3 milliards d'euros), tout comme celle des administrations publiques locales (+0,6 milliard).


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6 days ago
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Julie Girard : «Le Parti de l'Amérique de Musk, une lubie narcissique sans avenir, vraiment ?»
Réservé aux abonnés TRIBUNE - Aux États-Unis, le nouveau parti créé par Elon Musk pourrait profiter d'une situation économique dégradée et de la maestria du patron de SpaceX sur le plan technologique. « Je peux être le grain de sable qui irrite l'huître, la perle : que le peuple américain ait à nouveau confiance en son gouvernement. » C'est par ces mots qu'au milieu des années 1990 Ross Perot, richissime homme d'affaires américain, résumait la visée de son parti, qui fut l'un des seuls partis indépendants de l'histoire des États-Unis à obtenir un succès notable dans une élection présidentielle. Aujourd'hui, nombreux sont les analystes politiques à comparer Elon Musk à Ross Perot depuis que Musk a annoncé la création du « Parti de l'Amérique » (America Party) sur son réseau social X. Si les deux hommes ont des points communs, à commencer par l'importance qu'ils accordent à la maîtrise de la dette publique, le contexte dans lequel émerge le parti de Musk est bien différent de celui dans lequel a fleuri le Parti de la réforme de Perot, tant et si bien qu'il semble difficile de mesurer la portée potentielle de ce nouveau parti si l'on ne prend pas en considération la singularité…